EE, ERE, EEDD, EDD ?

EE...

Deux tendances majoritaires s’affirment au sein de l’éducation à l’environnement notamment en France :

L’éducation pour l’environnement qui œuvre à responsabiliser les individus dans la gestion de leur environnement, à faire émerger la notion « d’éco-citoyen » pour assurer le développement « soutenable » de notre planète. L’environnement, sa connaissance, sa gestion et sa conservation sont donc les objectifs à atteindre par le biais de l’éducation.

L’éducation par l’environnement qui constate que l’environnement est un thème très riche, qui passionne, qui motive, et qui permet de travailler sur un très grand nombre de concepts, de thématiques, de comportements… Elle focalise ses objectifs sur la personne qu’elle se donne pour mission d’enrichir. L’environnement est donc considéré comme un moyen éducatif.

Peu à peu l’éducation vient à s’intéresser autant à l’être humain et à l’organisation de la société qu’à l’environnement naturel et physique.

Progressivement l’éducation par l’environnement se rapproche de l’éducation « au sens large », tandis que l’éducation pour l’environnement a pour ambition de changer la société dans son ensemble.

ERE...

Au Québec ou en Belgique, on parle d’éducation relative à l’environnement  : ERE.

EEDD...

Dès la fin des années 90, l’éducation nationale emploie les termes d’éducation à l’environnement pour un développement durable (EEDD). Quant à nous, nous préférons traduire le sigle EEDD par éducation à l’environnement vers un ou dans une perspective de développement durable.

EDD...

Le débat sur le glissement sémantique d’EE vers EEDD n’est même pas abouti que le terme « environnement » disparaît… pour laisser place à l’éducation au développement durable (EDD) imposé aujourd’hui par les institutions.