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Ecrire à la manière de...
mercredi 14 mai 2003, par
L’atelier consiste à obliger chacun à prendre un point de vue différent du sien. Partir, comme dans beaucoup des ateliers de ce week-end, d’une situation sortant de l’ordinaire, surprenante, voire déstabilisante, pour toucher du doigt la richesse de la variété (des styles, des points de vue, des avis,…).
Sur un sujet qui peut être imposé ou pas (ici il l’était : en rapport avec le lieu ou/et le sujet du week-end), chacun tire, au hasard, une lettre d’instruction lui demandant de rédiger un texte, un article, une affiche, une BD,…bref, un écrit en se mettant dans la peau d’un écrivain, d’un publiciste, d’un journaliste,...
Exercice parfois difficile nécessitant une certaine connaissance de ces différents styles et impliquant une ouverture d’esprit importante.
De plus, l’humour n’est pas exclu...
Bernard DARIEL
Tu es journaliste de la presse écrite.
Tu dois retransmettre ce que tu vis, ce week-end, à Thuré, pour un journal sportif.
Il te faut préparer seul un texte (avec des photos) dont tu feras profiter, si tu le souhaites (peut-être en collaboration avec quelqu’un d’autre) l’ensemble du groupe, demain à 11h.
22 GRANDS SPORTIFS DE L’ECRIT A LA FERME DE THURE (Vienne)
Le 07 octobre 2000
Invitée par le groupe organisateur du GRAINE pour assister à une rencontre sportive d’un genre peu courant : l’écrit.
Dès 14 h, les 22 participants se sont retrouvés, crayon en main.
Les règles ont vite été distribuées. Cette rencontre consiste à partager l’écrit sous toutes ses formes avec le plus d’aisance possible. Tous les outils sont permis. Debout, coucher, à toute heure du jour et de la nuit… Seul ou en groupe, tout y est représenté.
Les efforts sont soutenus par quelques verres de café. Boisson indispensable à tous compétiteur écrivain. Attention cette boisson n’est pas reconnue comme produit dopant. Il s’en consomme donc à profusion.
La pratique de ce sport ne fait pas encore partie des sports retenus pour les prochains Jeux Olympiques d’ATHENES. Pourtant Monsieur DARIEL m’a confié ses espoirs de le voir apparaître comme discipline incontournable dans 8 ans à Paris… Quoiqu’il en soit tous s’y préparent.
Pour cette pratique vous rencontrerez des adeptes de la feuille blanche, bien assis à l’intérieur et les poètes plutôt inspirés par le calme et la quiétude des environs.
Les crayons vont bon train, les résultats ne seront connus que dimanche vers 11 heures.
Je vous en retranscrirai l’essentiel dans ma prochaine chronique.
Sylvie ROY
Tu es journaliste de la presse écrite.
Tu dois retransmettre ce que tu vis, ce week-end, à Thuré, pour un journal local.
Il te faut préparer seul un texte (avec des photos ?) dont tu feras profiter, si tu le souhaites (peut-être en collaboration avec quelqu’un d’autre) l’ensemble du groupe, demain à 11h.
Hé ! crie Thure
Ou Ecriture
Guidée par mon plan me voici arrivée dans la belle campagne poitevine de Thuré. Une invitation m’a amené à participer à un week-end de formation sur l’écriture organisé par le GRAINE, Groupe Régional d’Animation et d’Initiation à la Nature et à l’Environnement.
Accueillis dans les locaux de la ferme pédagogique et du L.E.P. de Thuré, nous voici une vingtaine d’adhérents du GRAINE venus de toute la région.
Nous commençons par exposer nos représentations, nos motivations ou nos difficultés d’écriture.
Ensuite nous expérimentons la trace écrite par l’utilisation d’éléments naturels. Nous continuons avec plumes, crayons, feutres, papier.
Et pour cette fin de première journée, nous devons écrire comme... nous devenons poète, agent de communication, journaliste radio et le rôle de journaliste d’un journal m’est attribué.
Ainsi si vous lisez ces lignes vous venez d’apprendre la raison de cet article.
Isabelle LONGY
